Vous reconnaissez ci-dessous la bouteille de Coca-Cola de l’an 3000 ? La firme américaine s’est projetée et a ainsi lancé le Coca 3000 sans Sucres, grâce à l’Intelligence Artificielle (IA). Le soda en lui-même ne serait pas encore généré par l’IA, mais selon la firme « Les points de vue des fans du monde entier, combinés aux informations recueillies par l’intelligence artificielle, ont aidé Coca-Cola à créer le goût unique du Coca-Cola 3000 Sans Sucres. ». Quant à la bouteille, elle a été créée grâce à l’IA.
L’IA est véritablement de plus en plus présente dans notre quotidien : Alexa, Siri, Netflix, … mais pourquoi en parle-t-on autant aujourd’hui et que représente-t-elle vraiment ?
Nous avons rencontré Emmanuel Pommier, responsable de notre Lab Innovation, bien au fait de tout cela. Son cerveau, ainsi que celui des membres de son équipe, sont en ébullition permanente ! Ils sont plongés dans la marmite de l’IA depuis des années. Comme il nous l’explique, il y a 3 catégories de « personnes » qui font vivre l’IA : les utilisateurs comme vous et moi, qui alimentons en données et consommons de l’IA dans leur quotidien ; les créateurs des modèles de calculs mathématiques, chercheurs très peu nombreux dans le monde ; et enfin, les développeurs et ingénieurs spécialisés, comme lui et son équipe. Ils travaillent à concevoir, entraîner et optimiser les algorithmes sous-jacents aux modèles existants, en vue d’une mise en application dans des domaines spécifiques.
Il est donc particulièrement bien placé pour nous éclairer et nous démystifier l’IA de façon très pragmatique.
L’intelligence artificielle apprend simplement à partir de données massives
Pour commencer ses explications, Emmanuel emploie des mots forts : « la machine n’est pas intelligente, elle apprend, c’est tout ». Tout est dit ! Dans un monde médiatique anxiogène où l’on nous assène des vérités sur l’intelligence artificielle meilleure et plus intelligente que l’homme ?
Ainsi cette machine qu’est l’IA ne serait pas intelligente. On l’abreuve « juste » de masses de données qu’elle va assimiler et redistribuer. Elle apprend sans cesse de toutes les données qu’on lui donne et demeure un puits sans fond, en termes de connaissances. Elle sait tout … jusqu’à 2022 !
Si on en parle autant aujourd’hui, c’est parce que les machines ont explosé en termes de puissance. Elles peuvent permettre d’aller très loin dans leurs fonctionnalités. Il y a moyen d’en faire de grandes choses. Elles vont de plus en plus vite et contrairement à l’homme, elles ne se fatiguent jamais …
Si on en parle aujourd’hui, c’est aussi parce que l’IA est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne, des assistants virtuels comme Siri et Alexa aux recommandations de produits en ligne, en passant par les voitures autonomes. Elle a le potentiel de transformer de nombreux aspects de notre société et de l’économie en automatisant des tâches, en améliorant la prise de décision et en apportant des avantages dans divers domaines tels que la médecine, la finance, l’industrie, la recherche scientifique et bien d’autres.
L’objectif de l’Intelligence Artificielle est de nous simplifier la vie
Son objectif est de nous simplifier la vie, c’est donc tout à fait louable ! Mais en nous simplifiant la vie, elle risque de nous mettre en danger, notamment au niveau professionnel. Par exemple, certains métiers nécessitant de l’analyse (ce qu’elle fait mieux que quiconque) n’auront plus leur raison d’être. Les métiers manuels, ainsi que les métiers qui traitent de la nouveauté (n’oublions pas que l’IA se base sur toutes les données qu’on lui a renseignées) sont pour leur part totalement protégés de l’IA …
Et le transport dans tout cela ?
Le transport est bien en avance dans l’utilisation de l’IA. L’exemple le plus connu est la conduite autonome. Cela fait maintenant des années que des tests de camions autonomes sont effectués. L’expérimentation s’est transformée en réalité dans certains endroits des Etats-Unis, dans les pays nordiques, … S’il y a un décalage entre le test et la mise en application, il faut préciser que ce sont pour des raisons de jurisprudence et non pour des raisons techniques. En France, on commence à voir des tests de livraison autonome, comme par exemple l’enseigne Carrefour qui teste depuis quelques mois une navette autonome pour livrer les étudiants sur le plateau de Saclay, en région parisienne.
Nombreux sont les autres exemples dans le secteur du transport routier, notamment sur l’ETA, la gestion des flottes, la gestion des entrepôts, la maintenance des véhicules.
L’intelligence artificielle chez B2PWeb
Au niveau de B2PWeb, Emmanuel nous rappelle que Gedtrans s’appuie beaucoup sur l’IA depuis plus de 3 ans maintenant avec Gedverifier pour le contrôle des documents. La fonctionnalité liée au détachement des conducteurs, dernière mise en production, a fait appel à l’IA également.
En R&D, le Lab Innovation expérimente beaucoup de concepts qui apporteront de nouvelles améliorations à nos solutions et aussi en interne pour la qualité de vie au travail de nos collaborateurs.
Pour conclure, nous pouvons dire que l’IA est extrêmement puissante et qu’elle ne cesse de grandir. C’est un formidable outil d’aide à la décision. Rêvons un peu maintenant, car cela, c’est quelque chose qu’elle ne peut pas faire, alors rêvons donc qu’elle reste à jamais le meilleur conseiller de l’homme !
Àh, à propos, nous avons volontairement glissé quelques lignes issues de l’IA dans cet article, sauriez-vous les reconnaître ?
Présentation du Lab Innovation en quelques lignes
Depuis 5 ans maintenant, le Lab Innovation a pour mission d’anticiper les mutations futures pour proposer des produits innovants et performants répondant aux contraintes soumises par l’évolution des marchés. L’équipe, constituée de 5 personnes toujours à l’affût des innovations, expérimente en permanence des concepts, à valeur ajoutée pour nos collaborateurs ou pour nos clients.