On a tendance à croire que l’intelligence artificielle est une technologie simulant l’esprit humain ayant conscience d’elle-même et capable de choix autonomes. Non, l’IA est un ensemble de moyens techniques permettant la réalisation de tâches cognitives sophistiquées auparavant effectuées par l’homme. La reconnaissance vocale, la classification automatique ou encore l’aide à la décision, sont autant d’applications de l’IA possibles avec un peu d’apprentissage et d’algorithmie.

Dans le monde du transport, le potentiel est grand, on parle déjà de véhicules autonomes, de maintenance prédictive et d’optimisation des flux logistiques. L’IA peut permettre d’optimiser la logistique, cependant cela nécessite qu’elle dispose de données en temps réel, sur un large ensemble de paramètres. Selon différents rapports, les applications atteindront un niveau de maturité d’ici 5 à 10 ans.

L’impact possible sur les métiers du transport varie selon les études, mais toutes soulignent l’apparition de nouvelles activités, une refonte de l’organisation du travail et une montée en compétence des travailleurs. L’intelligence artificielle s’inscrit dans la mouvance de la transition numérique et elle accompagnera les solutions de demain permettant au « travailleur augmenté » de valoriser des compétences transversales avec une spécialisation accrue.